Ah ! Les subtilités de la météorologie ! De la terminologie aux erreurs d'interprétation des prévisions en passant par les mythes et les histoires plus souvent qu'autrement fantaisistes, il est très souvent difficile de s'y retrouver pour le commun des mortels. Personnellement, les cheveux me frisent lorsque j'entends certaines personnes dire qu'il tombe de la grêle à -5°C en plein mois de janvier... Qu'il y a eu une «mini tournade» ! Ou «une grosse» orage, alors qu'il a seulement tombé une pluie forte de surcroît ! Erreurs grammaticales ou erreurs scientifiques, il y a place à amélioration! |
La grêle est un type de précipitation. Un grêlon est un amas de glace qui se forme pendant un orage quand les gouttelettes d'eau ont été projetées en hauteur aux abords glacés d'un nuage orageux (cumulonimbus). En général, au Canada, la grosseur des grêlons va de celle de petits pois à celle d'oranges, mais certains ont atteint la grosseur d'un pamplemousse. Bref, il n'y a pas de grêle en hiver!
Le grésil est également un type de précipitation. C'est un mot utilisé par les Canadiens pour décrire des gouttelettes de pluie gelées, d'un diamètre d'au plus 5 mm, généralement sphériques et qui rebondissent après avoir heurté une surface dure. Le grésil est assez fréquent en hiver et peu probable en été. La gouttelette part du nuage et traverse une couche dans laquelle la température est supérieure à 0°C; elle est donc liquide. Cependant, si par la suite elle rencontre une couche dont la température est inférieure à 0°C avant d'arriver au sol, elle a donc le temps de geler. Le grain de grésil a fréquemment un noyau liquide; seule son enveloppe est gelée. |
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