Ah ! Les subtilités de la météorologie !  De la terminologie aux erreurs d'interprétation des prévisions en passant par les mythes et les histoires plus souvent qu'autrement fantaisistes, il est très souvent difficile de s'y retrouver pour le commun des mortels. Personnellement, les cheveux me frisent lorsque j'entends certaines personnes dire qu'il tombe de la grêle à -5°C en plein mois de janvier... Qu'il y a eu une «mini tournade» !  Ou «une grosse» orage, alors qu'il a seulement tombé une pluie forte de surcroît !  Erreurs grammaticales ou erreurs scientifiques, il y a place à amélioration!

Bref, dans cette section, je partage avec vous des informations qui, je l'espère, vous permettront de mieux comprendre la météorologie de tous les jours tout en utilisant le vocabulaire approprié et ainsi éviter de tomber dans de nombreux pièges. À votre tour, vous pourrez par la suite jouer au «prof» et rectifier certaines maladresses dans une éventuelle discussion ou tout simplement à l'écrit.

 

La foudre ne se voit pas ; c'est une décharge électrique (électrostatique pour être plus précis) qui forme un couloir où l'air explose littéralement (tonnerre) puisqu'il est chauffé à près de 30 000°C ce qui créer une lumière (éclair). L'éclair est donc la trace lumineuse produite par la décharge électrique (foudre). À noter qu'il arrive régulièrement que l'éclair parte du sol pour monter vers le ciel! Oui, oui! Nous n'avons pas toujours le temps de le constater... Tout se passe en un éclair!

 

Le cumulonimbus est LE nuage associé aux orages. En général, il se situe à une altitude variant de 500 m à 20 000 m ; c'est donc un nuage à développement vertical comme les petits cumulus. D'ailleurs, avant d'être un cumulonimbus, ce nuage n'est qu'un petit mouton blanc appelé cumulus puisqu'il y a peu d'humidité dans l'air. Pendant la journée, si l'humidité augmente et que le mercure grimpe, l'air chaud et humide s'élève et fait gonfler nos petites boules de ouate. Parfois, en moins d'une demi-heure, les cumulus deviennent de larges cumulonimbus de quelques km de diamètre. Leur sommet est en forme d'enclume et la base plutôt plate. Au sein du nuage, des vents violents, soufflant parfois à 200 km/h, montent et descendent, entraînant les grêlons, les cristaux de glace et les gouttes d'eau. Les collisions entre ces particules chargent le nuage d'électricité. La plupart des particules chargées d'électricité positive se dirigent vers le haut du nuage, alors que celles chargées négativement se dirigent vers le bas. Lorsque l'électricité accumulée devient trop importante, il y a alors déséquilibre entre l'intérieur et l'extérieur du nuage. Des décharges se produisent d'abord dans le nuage même, puis du nuage vers l'extérieur. C'est l'orage qui éclate : le vent se lève, les éclairs zèbrent le ciel et la pluie, parfois mêlée de grêle, commence à tomber. Nos irréductibles Gaulois dans Astérix devaient prendre le mors aux dents dans ces conditions!!!!

 

Pas du tout! La longueur des éclairs peut varier d'une centaine de mètres à une vingtaine de kilomètres, MAIS, leur largeur n'est que de 5 cm en moyenne!

L’éclair précède le tonnerre, même si dans les faits, les deux phénomènes se produisent en même temps. C’est tout simplement parce que la lumière voyage beaucoup plus rapidement que le son. Le son qu’engendre l’explosion de l’air se déplace à 0,337 km/s, alors que la lumière de l'éclair qui a produit cette dilatation se déplace elle à 300 000 km/s. C'est pour cette raison que l'on observe toujours l'éclair avant d'entendre le tonnerre.

 

Pour calculer la distance de l'éclair, il suffit donc de compter le nombre de secondes séparant l'éclair de son bruit, puis de le diviser par trois. Le résultat ainsi obtenu correspond au nombre approximatif de kilomètres nous séparant de l'éclair. Par exemple, si 6 secondes séparent l’éclair du tonnerre, l’orage est alors à environ 2 km du lieu où l’on se trouve.

Oh ! que non ! On confond souvent ces deux phénomènes extrêmes qui sont pourtant très différents, autant par leur formation et leur étendue que par leurs effets.

 

D'une violence extraordinaire, l'ouragan est la tempête la plus destructrice en force et en étendue. Son diamètre peut varier de 300 km à 1 000 km selon son intensité. Il provoque d'énormes dégâts. On classe les ouragans par catégorie (1 à 5) selon l'échelle Saffir-Simpson. Un ouragan vit plusieurs jours, près de deux semaines quelques fois !

 

La tornade est soudaine, sournoise et des plus destructrices également. Bien plus petite qu'un ouragan (son diamètre moyen étant de quelques centaines de mètres), cette tempête dure à peine quelques minutes. Mais elle concentre en si peu d'espace tant d'énergie, qu'elle peut tout détruire sur son passage. Ses dégâts sont toutefois très localisés : la ligne de démarcation entre la zone dévastée et celle qui a été moins touchée est très nette. Les tornades sont classées en 6 catégories (F0 à F5) selon l'échelle de Fujita.

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