Ah ! Les subtilités de la météorologie !  De la terminologie aux erreurs d'interprétation des prévisions en passant par les mythes et les histoires plus souvent qu'autrement fantaisistes, il est très souvent difficile de s'y retrouver pour le commun des mortels. Personnellement, les cheveux me frisent lorsque j'entends certaines personnes dire qu'il tombe de la grêle à -5°C en plein mois de janvier... Qu'il y a eu une «mini tournade» !  Ou «une grosse» orage, alors qu'il a seulement tombé une pluie forte de surcroît !  Erreurs grammaticales ou erreurs scientifiques, il y a place à amélioration!

Bref, dans cette section, je partage avec vous des informations qui, je l'espère, vous permettront de mieux comprendre la météorologie de tous les jours tout en utilisant le vocabulaire approprié et ainsi éviter de tomber dans de nombreux pièges. À votre tour, vous pourrez par la suite jouer au «prof» et rectifier certaines maladresses dans une éventuelle discussion ou tout simplement à l'écrit.

Dans ses bulletins météorologiques, E.C. utilise toujours les termes «matin», «après-midi», «soir» et «nuit». Mais, à quelle heure commence le soir pour eux? Et le matin? Et le...

 

Matin = 6 h à midi
Après-midi = midi à 18 h
Soir = 18 h à minuit
Nuit = minuit à 6 h

 

Et ce 12 mois par année! Même s’il fait noir à 16 h en décembre, l’après-midi est une période comprise entre midi et 18 h quand même.

Même si le terme «couvert» est de moins en moins utilisé dans les prévisions, il y a tout de même une différence.

 

En météorologie, on entend régulièrement parler de ciel nuageux, d'une alternance de soleil et de nuages, nuageux avec éclaircies, ciel couvert, etc. Pour comprendre ces différences, il y a deux méthodes: la façon rapide et simple et la façon un peu plus scientifique... Pour pouvoir classer la quantité de nuages présents dans le ciel, on a inventé un système qui divise la voûte céleste en huit: l'octa.

 

 

Cette méthode est utilisée également dans le domaine de l'aviation:

Ciel clair (0 octa) : aucun nuage

Peu (1 ou 2 octas) : peu de nuages (moins de 20% du ciel)

Épars (3 ou 4 octas) : environ 30 à 50% de nuages

Fragmenté (5 à 7 octas) : environ 50 à 90% de nuages

Couvert (8 octas) : 90 à 100% de nuages.

 

La nébulosité est un terme très employé en météorologie qui signifie «couverture nuageuse». Ainsi, on entendra familièrement une «nébulosité croissante».

 

Dans les rapports météorologiques, la nébulosité et l'opacité des nuages sont signalés. La nébulosité est la fraction du ciel couverte par les nuages. L’opacité est la visibilité verticale à travers les nuages. Les nuages peuvent être minces et transparents comme les cirrus ou bloquer complètement la lumière.

 

Bref, il y a une échelle pour classer l’état du ciel selon la couverture nuageuse. En ce qui concerne les termes «nuageux» et «couvert», le truc simple est le suivant : lorsque nous pouvons distinguer les nuages et leurs contours, le ciel est nuageux et lorsqu’il n’y a pas de démarcation, que le ciel est uni, il est alors couvert.

 

 

La probabilité de précipitations (PdP) est la probabilité qu'une quantité mesurable (0,2 mm de pluie ou 0,2 cm de neige) tombe sur n'importe quel point de la région de prévision pendant la période de la prévision. Par exemple, une probabilité de 30 % signifie qu'il y a 3 chances sur 10 que de la pluie (ou de la neige en hiver) tombe en quantité mesurable là où vous vous trouvez. En d'autres termes, il y a une probabilité de 30 % qu'il pleuve ou qu'il neige là où vous êtes, et donc une probabilité de 70 % qu'il ne tombe rien à ce même endroit. Il faut aussi remarquer qu'une faible PdP n'indique aucunement qu'il fera soleil : cela signifie uniquement que la probabilité qu'il pleuve (ou neige) est faible.

«L’indice de refroidissement éolien» est l'effet de refroidissement du vent combiné à de basses températures. Quand il vente, nous ressentons davantage le froid parce que la température de notre peau baisse. Cette sensation de froid est ce que l'indice de refroidissement éolien quantifie. «L’indice humidex» en été est la sensation d’inconfort que nous ressentons à cause de l’humidité élevée dans l’air.

 

À noter qu’il ne faut pas ajouter de signe de degré (ou toute autre unité) après le nombre indiquant le refroidissement éolien ou l'humidex puisqu’ils sont des indices et non des quantités physiques. En d'autres termes, ces quantités sont calculées et non pas mesurées. Bien que ces indices soient calibrés en fonction de l'échelle de température Celsius, on n'indique pas °C après leurs valeurs numériques pour mettre l'accent sur le fait que ce ne sont pas des températures.

Le phénomène est le même. Par convention, les météorologues parlent de brume lorsque la visibilité est plus de un kilomètre et de brouillard si la visibilité est inférieure à un kilomètre.

 

La différence entre la brume et le brouillard est donc essentiellement la densité dans l'air des gouttelettes produites et leurs tailles. Dans la brume les gouttelettes sont plus petites et leurs tailles moindre ce qui réduit moins fortement la visibilité. Bref, on voit assez bien = brume. On woé arien = brouillard ! Laughing

Optimisé pour Internet Explorer 11, Firefox 31, Google Chrome 36 et Safari pour iPad 1, 2 & 3

ainsi que les différentes versions de iPhone et iPod Touch et la plupart des Androïdes.